Salvia officinalis - Sauge officinale
La sauge officinale ou Salvia officinalis est une plante locale rustique, médicinale et aromatique à feuillage persistant. Ses feuilles oblongues sont duveteuses, bleu vert à grises ou parfois panachées de jaune ou de pourpre. Elle fleurit bleu à blanc en fin de printemps. Plantez-là près de la cuisine ou du potager, en bordure, rocaille, jardin sur gravier, avant de massif ou pot. Vous pouvez l'associer avec des graminées comme Festuca, Pennisetum, Stipa, Deschampsia, Calamagrostis et des plantes vivaces comme achillée, armoise, lavande, romarin, Erodium, Eryngium, campanule, euphorbe, geranium vivace, lis, Sauges, Gaura, Perovskia, Verbena, Germandrée jaunâtre, iris et rosier.
La sauge officinale est disséminée ça et là dans tout le sud de la France, sur les collines et les rocailles sèches, surtout dans les massifs calcaires. On la trouve sur le pourtour méditerranéen, en Afrique du nord et dans les Balkans. Elle est plantée traditionnellement dans les jardins de toute la France. C'est la seule de nos sauges indigènes à former des tiges ligneuses.
Les feuilles de sauge, puissamment aromatiques, peuvent être utilisées fraîches ou séchées. Elles se sèchent facilement à l'ombre sèche et conservent leurs vertus longtemps, dans un récipient clos. C'est un excellent tonique général, recommandé pour la circulation sanguine et en cas de troubles gastriques, surmenage, douleurs menstruelles et ménopause. Infusion : une petite cuillère pour une tasse d'eau bouillante qu'on laisse infuser 10 minutes. Elle est contre-indiquée aux nerveux et sanguins. En cuisine, elles accompagne les légumineuses dont les fèves, le riz, les châtaignes bouillies, le vin chaud.
Ses fleurs bilabiées de 2 à 3 cm, parfois plus chez certaines variétés, sont réunies en épis au-dessus du feuillage vers mai-juin.
Les sauges officinales supportent des températures suffisamment basses pour pouvoir passer toute l'année à l'extérieur sans protection. Une exposition ensoleillée et chaude est de règle. Il faut aussi dans la mesure du possible, éviter les endroits les plus exposés au vent. La terre doit être poreuse, le pire ennemi étant l'humidité stagnante. La plupart des espèces risquent bien plus de périr noyées qu'assoiffées. Elles se satisfont tout à fait des arrosages que le ciel leur offre. Si une certaine proportion d'humus est favorable, l'excès de matière organique est par contre tout à fait déconseillé. Aucun amendement n'est nécessaire.
Pour ce qui est de leur taille, on se borne à supprimer le bois mort, ou à pratiquer une taille de « formation », après le redémarrage de la végétation.
Il y a 11 plantes.