Calamagrostis epigejos - Calamagrostide épigéios

Ce calamagrostis originaire d'Eurasie se distingue par sa floraison en été, plus spécifiquement en juin et juillet.

On le rencontre à l'état spontané en bois caducifoliés frais et en lisière forestière.

Plantes formant des touches, supportant l'ombre, pouvant atteindre 1,2 m de hauteur en fleurs. Port bien droit et profusion de fleurs en situation ensoleillée, tendant à se relâcher si placé à l'ombre.

Les feuilles sont larges de 12 mm, vert brillant, plus large et plus grossièrement texturées que celle de C. acutiflora.

Les inflorescences se présentent d'abord avec une teinte franchement beige ; elles restent ouvertes et plumeuses à l'état sec.

Le feuillage d'automne et d'une couleur jaune quelconque. La plante entre totalement en repos végétatif en hiver. De culture facile dans un grand éventail de sols, à mi-ombre ou au soleil, pourvu qu'elle dispose de suffisamment d'eau. Se ressème elle-même dans les stations onbragées, sans être trop envahissante.

A propos du genre Calamagrostis :

Les Calamagrostides ou Calamagrostis en latin, sont des graminées à floraison légère en remarquables plumets devenant de fins épis, de couleur argentée à brun-crème, attractive de l'été à l'automne. Il existe des espèces compactes et d'autres bien érigées en colonne denses, parfaites dans les massifs, bordures, prairies fleuries ou bordure mixte à l'anglaise.

Vous pouvez les planter en masses ou en rideau translucide ou ponctuer le paysage de leur présence gracile. Elles sont faciles à associer avec des graminées comme Helictotrichon sempervirens, Carex ou des Miscanthus, à des plantes vivaces comme achillée, Aster, Campanula, Oenothera, Gaura, sauge des bois, Agapanthe, Geranium vivace, Veronica.

Calamagrostis vient du grec kalamos, roseau et agrostis, une sorte de graminée assez proche. On compte 270 espèces de ces graminées, toutes vivaces, originaires de l’hémisphère nord, en zones tempérées à tropicale. Dans leur habitat naturel, on les trouve dans les marais et les bois pas trop dense, car elles aiment la lumière. Elles poussent en touffes denses à la silhouette souple et élégante, s'étalant lentement mais sûrement. Elles gardent une bonne structure, encore attractive en hiver.

Leur long feuillage caduc rubané prend souvent de belles teintes jaunes à orangées en automne.

Leurs inflorescences érigées à arquées sont élégantes et mouvantes au vent, tout en gardant une bonne tenue. Les fleurs peuvent être utilisées pour réaliser des bouquets secs.

Ces graminées résistent très bien au froid. Elles aiment les sols drainants, plutôt frais, même un peu lourds et les situations lumineuses. Placez-les de façon à profiter de l'effet sublime de la lumière rasante traversant leurs fleurs plumeuses. Taillez-les à ras en fin d'hiver.

Comment cultiver le Calamagrostis epigejos - Calamagrostide commun

Les techniques de plantation, paillage et de désherbage

De manière générale, on peut les planter comme on planterait d'autres vivaces au jardin. Grâce à nos pots anti-chignon, il n'est pas nécessaire de démêler les racines des plants avant leur mise en terre. Les arroser abondamment dès leur plantation, jusqu'à leur reprise. Ils s'établiront très vite donc le recours à l'irrigation artificielle devient rapidement superflu.

Ils sont sensibles à la hauteur du sol, surtout les sujets jeunes. Idéalement, la couronne devrait être de niveau avec le sol ou se situer très légèrement au-dessus si l'on compte épandre du paillage. Plantées trop bas, Ils peuvent pourrir; trop haut, elles peuvent se dessécher et mourir.

En climat froid, on plantera au printemps ou au début de l'été. Ainsi, leurs racines se développeront suffisamment avant l'hiver pour résister au gel qui risquerait de les soulever hors de terre.

Dans votre jardin, il peut être utile d'apporter du paillage pour prévenir l'envahissement par des adventices ou pour conserver l'humidité du sol. Les choix portent souvent sur des paillage organiques comme des écorces ou du BRF ou des paillage inorganiques, comme par exemple le gravier ou les pierres.

Il arrive parfois que des adventices germent au milieu de la touffe. Il faudra enlever ces indésirables manuellement aussitôt qu'on les aperçoit. Si l'on attend trop longtemps, les jeunes plants des mauvaises herbes peuvent être impossibles à extraire, sauf à déterrer la touffe entière et à la diviser.

La taille

Ils exigent peu d'entretien, hormis une coupe par an. Et même ce geste s'effectue davantage par souci esthétique que par besoin réel de la plante. Il est de règle que la fin de l'hiver ou le début du printemps sont les meilleurs moments pour les rabattre en climat froid, avant que les nouvelles pousses n'émergent. Rabattez à 12 cm.

Les taille-haies électriques permettent un travail rapide pour les rabattre. Les coupe-herbes électriques ou les débroussailleuses sont également rapides, mais elles déchiquettent les feuilles et exigent en général un ramassage fastidieux.

La multiplication, la division et la transplantation

Elles peuvent être multipliées par semis. L'une des techniques consiste à les semer en pots ou en plaques, sous châssis froid ou en serre, et à transplanter ensuite les jeunes plantules à l'emplacement qui leur a été destiné. Dans les régions de climat froid, on peut les semer à la fin de l'hiver ou au début du printemps et faire les plantations en pleine terre quand les plants ont quelques centimètres de hauteur et que les dernières gelées sont passées.

La division de touffe, qui permet la multiplication végétative. C'est la technique la plus employée pour les Clalamagrostis; elle s'effectue lorsqu'ils sont en pleine croissance. Diviser ou transplanter la souche au printemps ou à l'automne. Les plantes en conteneurs survivent souvent à un hiver sans protection.

En vieillissant, certains Clalamagrostis se dégarnissent au centre ; dans ce cas, le reste de la touffe devient lâche et s'affaisse. La plupart du temps, il est possible de régénérer ces plantes en les divisant et en replantant les éclats de touffe obtenus. Il faut une bêche solide et coupante, et non une pelle, pour déterrer et diviser les très hautes herbes. Les sujets anciens sont souvent trop volumineux et trop lourds pour être extraits d'une seule pièce. Il faudra les diviser en place avec la bêche avant de les enlever.