Olivier 'Grossanne' - Olea europa
Grossane est essentiellement cultivée dans les Bouches-du-Rhône.
Elle est aussi bien utilisée en olive de bouche que pour la production d'huile.
En fruité vert, elle donne une huile sans ardence ni amertume, avec un fruité léger aux notes de pamplemousse et de tomate. En fruité noir, elle fermente rapidement et, en association avec d'autres variétés, contribue à relever l'ensemble aromatique par des notes de fruits confits et confiture sans provoquer une forte augmentation de l'acidité.
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Caractéristiques des Olivier 'Grossanne' - Olea europa
- Genre :
- Olea
- Espèce :
- europa
- Famille :
- Oleaceae
- Cultivar :
- Grossanne
- Rusticité :
- Résistant jusqu’à - 12 ºC
- Taille (Haut. x Larg.) :
- 3 m x 2 m
- Densité de plantation par m² :
- 1
- Comestible :
- fruits comestibles
Floraison
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- M
- J
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- Résistance à la sécheresse :
- besoin en eau faible
- Hauteur en fleur :
- plus de 2 m
- Exposition :
- soleil
- Couleur :
- crème
- Nature du feuillage :
- persistant
- Période de floraison :
- été
- pH du sol :
- Acide / Neutre (6.5 < Ph < 7.5)
Basique (calcaire Ph > 7.5) - Nature du sol :
- drainant (caillouteux ou filtrant)
- Zone de rusticité :
- Z7 : - 16°C à - 12°C
- Type de plantes :
- arbre
- Usage de la plante :
- pour la cuisine
- Genre botanique :
- Olea
Comment cultiver l'Olivier 'Grossanne' - Olea europa :
Grossane est essentiellement cultivée dans les Bouches-du-Rhône. Sa feuille épaisse, d'un vert très foncé à la face supérieure et aux bords fortement repliés en gouttière, est particulièrement sensible à la teigne (Prays oleae). Les fruits de Grossane sont sujets à la chute naturelle.
Grossane est l'une des principales variétés françaises pour la préparation des olives en noir mais elle est également utilisée pour la transformation en huile.
Elle fait partie des variétés principales autorisées dans l'appellation d'origine contrôlée « Huile d'olive de la vallée des Baux-de-Provence ». Elle est la seule variété autorisée pour la production d'« Olives noires de la vallée des Baux-de-Provence ».
En fruité vert, elle donne une huile sans ardence ni amertume, avec un fruité léger aux notes de pamplemousse et de tomate. En fruité noir, elle fermente rapidement et, en association avec d'autres variétés, contribue à relever l'ensemble aromatique par des notes de fruits confits et confiture sans provoquer une forte augmentation de l'acidité.
Évaluation agronomique
La multiplication
Pourcentage de reprise au bouturage : bon
La croissance Vitesse de croissance des jeunes plants : moyenne
Vigueur de l'arbre adulte: moyenne à forte
Les sensibilités
Sensibilité aux maladies et ravageurs : sensible à la teigne (Prays oleae), à la mouche de l'olive (Bactrocera oleae), à la cochenille noire (Saissetia oleae) et à la fumagine
Comportement de l'arbre vis-à-vis du gel: résistant
La floraison
Précocité de floraison: moyenne
Degré d'autocompatibilité: fortement autocompatible
Pollinisateurs recommandés : Aglandau (résultat confirmé), Bouteillan, Verdale de l'Hérault (à confirmer)
Pollinisateur de: Bouteillan et Verdale de l'Hérault (à confirmer)
La production
Rapidité de mise à fruits : rapide à moyenne (3e ou 4e année)
Tendance à l'alternance : faible
Finalité des olives : olives noires et huile
Époque de récolte en table : novembre-décembre
Époque de récolte pour l'huile : novembre pour une qualité optimale
La Plantation
Quelle est la meilleure période ?
- Plutôt au printemps : Quand les températures hivernales risquent de descendre de -10°C. Quand le sol est très lourd, très argileux et/ou naturellement très humide, peu drainant.
- Plutôt à l'automne dans les autres cas : la plante peut alors commencer à s'installer avant l'hiver et démarrera plus rapidement au printemps, en demandant moins de soins.
Exposition
Ensoleillée. En zones froides, rechercher les situations les plus chaudes qui permettront d'avoir des fruits plus précocement et à l'abri du vent, celui-ci accentuant les effets du froid.
Type de sol
L'olivier est peu exigeant et s'accommode de tous types de sol, mais sa croissance est optimale dans les sols légers, plutôt sableux, profonds et fertiles. S'il préfère le calcaire, il s'adapte très bien aux sols neutre. Il supporte les sols argileux mais s'y développe plus lentement.
Dans un sol très léger, sablonneux, un apport de matière organique (fumier composté, compost pas trop fin, mélange d'algues et de fumier,...) donnera du corps à la terre.
En pratique : plantez dans un trou de 2 à 3 fois le volume du pot en sol meuble, 5 à 6 fois minimum le volume du conteneur en sol lourd.
L'olivier se cultive très facilement en pot : le pot ne doit pas être trop grand : les racines du grenadier occuperaient très vite la totalité du volume offert. Mieux vaut se contenter d'un pot d'un diamètre de 6 à 10 cm plus grand que celui du conteneur d'origine et changer tous les 2 ou 3 ans.
L'entretien
Arrosage : l'olivier a besoin d'eau au démarrage !
- Les premières années. Les arrosages doivent être copieux pour permettre une pénétration de l'eau en profondeur. Un arrosage trop faible ou trop superficiel le rendra plus sensible à la sécheresse.
- La deuxième année, il faudra arroser moins souvent mais plus copieusement à chaque arrosage.
- Au bout de quelques années, les arrosages ne seront plus nécessaires. Un bon paillage, effectué de préférence avec des matières organiques (paille, feuilles, compost, fibres végétales,...) permettra d'économiser et de rentabiliser les apports d'eau.
Amendement
Des apports d'eau abondants mais espacés seront bien appréciés, ainsi qu'un apport de compost ou fertilisant naturel, légèrement incorporés en surface, une fois par an autour de la couronne de l'arbre, pour soutenir sa vigueur et sa production. De temps en temps, un peu de scories de phosphates, voire de potasse peuvent aider.
Taille
La taille n'est pas indispensable. Ceci étant en l'absence de taille, l'olivier ne produit bien qu'une année sur deux, c'est ce qu'on appelle l'alternance. Une taille bien menée entre février et mars, voire avril au plus tard, peut diminuer cet effet d'alternance. La taille consiste à aérer la ramure pour que la lumière et l'air pénètre de toute part, en supprimant les branches qui se touchent, se croisent ou vont vers l'intérieur. L'arbre doit garder sa silhouette, être affiné et allégé d'extrémité de rameaux de pourtour retombants ayant fructifié pour les rajeunir peu à peu, car les bois de plus de 3 ans deviennent improductifs. Taillez un peu plus vers le haut de l'arbre que vers le bas. Au bout de 10 ans, une taille plus sévère de restauration est possible si nécessaire.
À propos du genre Olea - Olivier :
Les oliviers ou Olea sont des arbres typiques du paysage méditerranéen à la charmante silhouette pittoresque, au tronc noueux, qui se plantent de plus en plus dans les régions plus au nord, dans un coin abrité. Leur feuillage persistant séduit, en plus de la production possible d'olives, appréciées confites et conservées en saumure ou pressées pour faire de l'huile d'olive. Les olives sont riches en minéraux et en vitamines et se conservent longtemps. De plus, l'arbre résiste bien aux périodes sèches et à la chaleur, supporte bien la taille.
Il existe des variétés plus résistantes au froid et planté au bon endroit, dans de bonnes conditions, il peut vivre très longtemps, parfois plus d'un millénaire ! Comme l'olivier de Roquebrune-Cap-Martin dans les Alpes-Maritimes ou celui de l'île grec d'Ithaque. On le surnomme d'ailleurs « arbre éternel » et les provençaux disent qu'à 100 ans, un olivier est un jeune homme.
Vous pouvez les associer par exemple avec Perovskia, romarin, Stipa, euphorbes, sauges, santolines, Teucrium, Phlomis, Abelia, Sedum, Hesperaloe, Yucca, mais aussi jujubier et câprier, qui hébergent l'insecte Opius concolor, qui parasite Dacus oleae, la mouche de l'olive.
Olea vient du grec eleia, désignant l'olive. Le genre comprend près de 20 espèces, une trentaine en comptant les sous espèces, arbres ou arbustes buissonnants parfois épineux, originaires de zones arides à semi arides du pourtour méditerranéen, d'Afrique et d’extrême orient. Mais la seule espèce cultivée chez nous est Olea europaea, notre olivier méditerranéen, dit oléastre sous sa forme sauvage. On récolte ses olives et on le sélectionne l'olivier depuis plus de 5000 ans ! Il existe donc des variétés locales adaptées à des terroirs, dont certaines, plus rustiques, s'adaptent désormais dans de nombreuses régions.
Les feuilles de l'olivier d'Europe sont opposées allongées sur 3 à 9 cm, elliptiques à lancéolées, et persistantes, vert olive à gris-vert légèrement bleuté, brillantes sur le dessus et plus argentées à vert clair au revers.
Ses petites fleurs blanches à crème sont abondantes, en mai ou juin, légèrement odorantes, réunies en panicules de 5 cm à l'aisselles des feuilles, avant de tomber en pluie au sol. Les olives sont des drupes charnues à noyau très dur, arrondies à ovales, qui sont d'abord vertes et maturent rouge, pourpre à noir.
Les oliviers ont besoin d'un sol bien drainé et on peut les planter au besoin sur une petite butte ou au-dessus d'une pente, d'un restanque. Assurez une exposition ensoleillée et chaude, abritée des courants d'air froids, l'abri d'un mur, une cour, un recoin de bâtiment ou un coteau plein sud à ouest étant par exemple indiqués. Des apports d'eau abondants mais espacés seront bien appréciés, ainsi qu'un apport de compost ou fertilisant naturel, légèrement incorporés en surface, une fois par an autour de la couronne de l'arbre, pour soutenir sa vigueur et sa production. De temps en temps, un peu de scories de phosphates, voire de potasse peuvent aider. Les anciens disent dans les Cévennes : « Graisse-moi le pied, je te graisserai le bec ».
La récolte s'effectue par gaulage des branches sans les blesser ou peignage des rameaux, les fruits tombant au sol sur un filet pour les récupérer facilement.
En l'absence de taille, l'olivier ne produit bien qu'une année sur deux, c'est ce qu'on appelle l'alternance. Une taille bien menée entre février et mars, voire avril au plus tard, peut diminuer cet effet d'alternance. La taille consiste à aérer la ramure pour que la lumière et l'air pénètre de toute part, en supprimant les branches qui se touchent, se croisent ou vont vers l'intérieur. L'arbre doit garder sa silhouette, être affiné et allégé d'extrémité de rameaux de pourtour retombants ayant fructifié pour les rajeunir peu à peu, car les bois de plus de 3 ans deviennent improductifs. Taillez un peu plus vers le haut de l'arbre que vers le bas. Au bout de 10 ans, une taille plus sévère de restauration est possible si nécessaire.